lundi 1 février 2010

Le permis chien...Une bonne loi sans moyens?

Depuis le 1er janvier, en principe, tous les propriétaires de chiens catégorisés doivent détenir le fameux permis relatif à la loi sur les chien dangereux, décrétée en juin 2008. 320000 personnes sont concernées. Mais nous sommes loin du compte.

La faute n'en reviendrait pas aux propriétaires mais à un manque de moyens. Le nombre de vétérinaires comportementaliste auxquels doivent être présenté les chiens pour une évaluation reste insuffisant.

En outre les tarifs pratiqués par certains praticiens et éducateurs canins sont parfois prohibitifs. Conscient des problèmes, le ministère de l'Intérieur annonce une certaine tolérance :

"Les propriétaires ou détenteurs de bonne foi, c’est-à-dire ceux qui auront réuni toutes les autres pièces du dossier et n’auront pu obtenir à temps leur attestation d’aptitude, faute de place disponible à une formation, ne seront pas sanctionnés dans l’immédiat.
Il leur suffira de se manifester auprès du maire de leur commune et de lui faire savoir à quelle date ils ont rendez-vous chez le formateur."

Rappelons que ce sont les maires qui ont le dernier mot pour délivrer le permis. Espérons qu'il ne s'agit pas une fois de plus d'une loi qui restera inappliquée... A suivre.

7 milliards d'euros, c'est le montant des bonus distribués aux salariés britanniques des banques pour 2009.

Rien n'a changé...


"Dans la City la mémoire des catastrophes est très courte, explique-t-il. Les banques sont déjà passées à l'épisode suivant. D'autant que l'année 2009 a été un millésime de profits records : elles ont été renflouées gratuitement par le gouvernement et ont pu poursuivre, avec un risque zéro, leurs échafaudages spéculatifs ! Pis, nombre de banquiers continuent à jouer le tout pour le tout parcequ'ils sont sûrs que le gouvernement épongera leurs dettes."

Nick Emery, "évaluateur de risques" à la banque Merrill Lynch, in Marianne n° 667

lundi 11 mai 2009

Hadopi, c'est deja Brazil?

Détournement humoristique d'un extrait du film Brazil... Un doublage plus travaillé aurait pu rendre le message plus percutant, mais l'idée essentielle est là.


dimanche 10 mai 2009

Castres : reclassement professionnel à Bangalore...

Voici la moitié d'un article que j'ai trouvé sur le site ActuChomage.org. Il correspond en tout point au fond de ma pensée sur le sujet donc je n'aurais pas l'hypocrisie de le plagier, je vous le livre tel quel :

Tout le monde en parle : à Castres, neuf salariés d'une entreprise textile se sont vus proposer un reclassement professionnel à Bangalore pour un salaire de 4.500 roupies, soit 69 € par mois.

L'écran de fumée de la «valeur travail».

"
Mais cette loi n'est pas si «stupide» [loi française qui oblige à faire par écrit une proposition de reclassement si l'on dispose d'autres sites].

Au contraire, elle est très instructive pour les salariés concernés et même l'opinion publique, qui a besoin de scandales médiatisés et répétés avant d'ouvrir les yeux. Aussi absurde — dans la forme — ou déficiente — dans le fond — soit-elle, cette obligation légale, adressée par écrit aux victimes du capitalisme mondialisé, leur permet de mesurer noir sur blanc et avec précision le gain que va réaliser leur patron sur sa masse salariale : 69 € par mois contre un Smic, qui dit mieux ?

La vérité, c'est que le travail n'a aucune valeur mais, plutôt, un «coût» : en cela, il n'est qu'un instrument de profit et ceux qui l'exécutent sont de simples variables d'ajustement, des pions à moindre frais dont on se débarrasse sans état d'âme dès que l'occasion se présente. Nous le répétons ici : la «valeur travail» (et l'amour-propre qu'elle suscite chez les salariés naïfs) n'est qu'un slogan manipulateur, une imposture idéologique, une escroquerie intellectuelle. La fierté du travailleur et la reconnaissance de ses efforts ne sont rien contre
le vampirisme économique tout-puissant.

La fonction première des entreprises n'est pas de créer ou maintenir des emplois mais de gagner de l'argent. Au lieu de s'illusionner sur une «valeur travail» qui n'existe que dans son petit cœur flatté par un Don Juan de la politique pressé de le baiser, le salarié ferait mieux d'adopter la logique patronale et ne s'escrimer, lui aussi, que pour le fric, pas pour la gloire. (Et dire qu'il y en a, au nom de l'amour du travail bien fait, qui sont fiers d'effectuer des heures qu'on ne leur paiera pas !) Et si le salarié ne confondait pas fierté et dignité, s'il s'employait à fournir une somme de travail qui corresponde à la rémunération qu'on lui accorde, le fallacieux «Travailler plus pour gagner plus» n'aurait pas triomphé du principe «À mauvaise paye, mauvais travail»."

samedi 9 mai 2009

Déni de démocratie...Quand votre député se transforme en commissaire politique

Au delà de la loi hadopi, quelle est la morale de cette histoire (le licenciement de Jérôme Bourreau-Guggenheim) plutot grave de conséquences ?

Illustration par l'exemple...

Je travaille chez Renault, j'ai un enfant en bas age et habite Paris. J'entends parler du nombre incroyable de bronchiolites dont sont victimes les enfant en bas age en Ile de France. Légitimement je m'émeus auprès de mon député de cette situation en incriminant au passage le rôle néfaste de la pollution automobile.

Une semaine plus tard je suis licencié au motif que ma prise de position privé a été à l'encontre des interets de mon entreprise...On pourrait multiplier les exemples dans tous les secteurs économiques.

Morale de l'histoire, de nos jours les députés sont réduits au rôle de délateurs, voire de police politique. Ce problème dépasse donc de loin la société Tf1. Ne vous laissez pas aveugler par l'arbre qui cache la forêt...

La crise financière expliquée...

Un documentaire proposé par l'équipe de Groland Magzine qui nous explique de manière limpide et éducative les raisons du krach boursier et de la crise financière mondiale.



Salle de presse de l'OCDE

Centre de Nouvelles des Nations Unies

 
| accueil | |
Simple Proff Blogger Template Created By Herro | Inspiring By Busy Bee Woo Themes